C’est avec une profonde émotion que Kader Arif, ministre délégué auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants, a appris la disparition de Jean Sriber, l’un des derniers parachutistes de la France libre à l’âge de 94 ans.

Né le 18 janvier 1918 à Paris, Jean Sriber était parvenu à quitter la poche de Dunkerque à la fin du mois de mai 1940, avant de rejoindre la France libre, à Londres, à l’hiver 1942-1943.

Breveté parachutiste, Jean Sriber avait été parachuté par le bureau central de renseignement et d’action (services secrets de la France libre) dans le nord de la France pour recueillir des informations sur les rampes de V2 allemands. Arrêté, il avait été torturé par la Gestapo rue des Saussaies à Paris avant d’être placé dans un des derniers trains de déportés au moment de la libération de Paris en août 1944. Son train ayant été stoppé en gare de Bruxelles par l’avance des Alliés, Jean Sriber avait alors rejoint le 2e régiment de chasseurs parachutistes (SAS français).

Après la guerre, son engagement indéfectible à servir notre pays le pousse à entamer une carrière de haut fonctionnaire. Il servit notamment comme directeur de cabinet de Robert Galley, compagnon de la Libération, décédé au mois de juin dernier.

Jean Sriber était commandeur de la Légion d’honneur et titulaire de la Croix de guerre 1939-1945 et de la Médaille de la Résistance.

Le ministre délégué auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants, rend hommage à son engagement d’exception et adresse ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches de Jean Sriber.