Seules les voitures et motos dotées de plaques impaires sont autorisées à circuler. La mesure pourrait être reconduite mardi. On constate deux fois moins d’embouteillages que d’habitude.
Depuis 5h30, Paris et sa proche banlieue redécouvrent lundi 17 mars la circulation alternée, mesure antipollution à laquelle les automobilistes semblent s’être pliés. Le gouvernement a décidé, lundi 18 mars, de ne pas prolonger le dispositif de circulation alternée mise en place à Paris et sa proche banlieue. Il met en avant la « nette amélioration » de la qualité de l’air prévue par AirParif.
La mesure, inédite depuis 1997 et décidée ce week-end a permis de réduire la congestion des axes routiers en Ile-de-France de 62%, selon le ministère de l’Ecologie. A 13h, la police indiquait avoir dressé 4 000 PV pour non-respect de la circulation alternée. « Je veux dire bravo et merci aux Franciliens », a déclaré Philippe Martin.
• Sauf dérogations, seuls les véhicules dotés de plaques impaires sont autorisés à circuler dans la capitale et ses 22 communes limitrophes.
• Peu avant 8 heures, le Centre national d’information routière comptait 90 km de bouchons dans la région. C’est « deux fois moins que d’habitude », selon un porte-parole. La mise en place de la circulation alternée pour cause de pollution »a entraîné 60% de congestion en moins sur les axes franciliens », explique la préfecture de police de Paris.
• Pour compenser l’immobilisation forcée de la moitié des voitures, les transports publics sont gratuits, et la SNCF et la RATP offrent « plus d’un million de places supplémentaires » sur certaines lignes de métro, RER et Transiliens, affirme le ministre des Transports Frédéric Cuvillier.
• Airparif prévoit « une nette amélioration » de la qualité de l’air en Île-de-France mardi, sans dépassement des seuils d’information ou d’alerte.